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Affichage des articles du février, 2012

La sonnerie se fait plus pressante...

Elle était là, encore quelques pas, et il la serrerait de nouveau dans ses bras..."Tu n'en fais qu'à ta tête CHIC...Ton histoire est terminée...toutes les histoires ont une fin..."...pas celle-là...A son tour, CHIC...

Tandis qu'il dévalait les escaliers, il reconnut le rire de Barbara...elle adorait qu'il lui court après...

CHIC prenait sans le savoir la route de Madison...

Toutes les histoires ont une fin. Les dieux de l'amour, qui, c'est bien connu, ont le coeur chaud mais la main froide...ouvrirent le feu

L'amour est une loterie et CHIC avait les boules, mais il se voyait bien fondre dans le cornet de Barbara...

Il croisa au passage Madame MILLETURLUT, un sourire accroché à son visage et...un drapeau blanc à son balai......

Il traversa en courant le couloir, l'amour lui rendant espoir, sous une pluie d'encre bleue...et de mots écrits le soleil dans les yeux...

CHIC ne sentit pas venir le danger.

Il déballa sa porte comme une brute. Personne. Il n'y avait plus personne, devant au centre, à droite ou un peu plus à droite, à gauche ou même bien à gauche..., dans ce couloir présidentiel pourtant large. Mais heureusement la porte de l'issue de secours finissait lentement de se refermer...

Le ciboulot de CHIC fut traversé par un âne à la vitesse d'un cheval au galop. Le galop de trot. Et si c'était "sa Barbara" ?...sa coquillette. LE STYLE : "Ben tu l'ouvres cette porte ???", le pressant de déballer son cadeau....

"J'ai appris que la truffe d'un chien valait un million d'nez" - "Pourquoi tu dis ça ?" - "Tu l'as toujours dans la tête. Écris encore quelques lignes si tu veux...mais tourne la page." On frappa à la porte...

CHIC n'était pas "bon chic bon genre" mais le genre de beaucoup de filles roses et sucrées. LE STYLE avait sa théorie là-dessus. Un killer hors série au coeur show...et on voyait tout à travers...un "Valentin" à ne pas mettre entre toutes les mains. Et avec le temps va tout s'en va sauf ça....

"T'as appuyé ? On monte...?" - "Oui, on monte là...." - "Ton histoire. Le début. Ca r'ssemble à un thriller. Y'a d'la pomme et du vitriol...tu as quelques comptes à régler CHIC..."

«Bonjour LE STYLE» - «Salut CHIC» - «T'as eu mon message» - «J't'écoute» - «Qu'est ce que tu peux m'dire ?» - «Ton histoire est terminée...terminée...CHIC»

....on dit pas «tirer des gonzesses»

Le matin s'était levé tôt, "La MILLE" à fond d'cale et la mer plutôt calme. Un matin aux couleurs rares, ni gris, ni blanc, ni noir..."M" la maudite faisait des bulles en remontant son collant. CHIC était sorti sans arme à la place du coeur. Des gonzesses, il ne pouvait plus en tirer juste comme ça...(pardon maman)....

"La MILLE" comme il l'appelait, avait raison, mille fois raison. Il coupa son jambon en petits carrés....en autant de petits carrés que de "blondasses", blondes ou brunes d'ailleurs, mais Madame MILLETURLUT était brune. Ca n'faisait pas tellement, comme ça dans l'assiette, et puis, son rêve à CHIC s'était comme tout l'monde de rencontrer le bon p'tit carré de jambon....pas de vivre en "idole des jeunes". Ses chaussons s'étaient endormis la bouche ouverte. Sans les réveiller, il les porta jusque dans leur chambre...Le lendemain matin, il voyait son vieux pote. La situation était sérieuse...

Ses chaussons lui avaient fait la fête. Puis, ils avaient senti délicatement ses pieds, les avaient pris par la main, et les avaient accompagnés jusque devant l'frigo....prendre un peu l'air frais. Ooooh....ils avaient senti aussi....qu'ça n'allait pas fort, les chaussons ça sent beaucoup les choses. Ce soir c'était jour de fête. CHIC parfumerait sa cuisine aux senteurs jambon...et coquillettes...

Madame MILLETURLUT était toute petite, et c'était encore pire de loin. CHIC l'écoutait toujours avec attention comme son "Jiminy cricket", même s'il n'avait pas besoin qu'on lui explique deu-deux fois. C'était pas la peine de vouloir faire du mal pour faire du bien ou de se faire du bien en faisant du mal ou encore de s'faire du mal à vouloir faire le bien. CHIC l'avait laissée gagner. Il lui avait fait un bisou et était rentré chez lui.

Barbara

...ce défilé de «blondasses»...Madame MILLETURLUT (sans "s") était une grande sensible et bègue à ses heures. Elle avait toujours un trousseau de clefs dans sa poche, qu'elle tripotait nerveusement, mais...malheureusement, jamais sa langue : «Je suis très dé-déçue Monsieur CHIC...ça mmm'étonne de vous. Je trouve tout c'la très vulgaire...si vot' man man savait...j'espère que vous l'not'rez tout ça dans vot' roman»...restant accrochée à son balai comme au mat d'un bateau à la dérive...l'air faussement désespérée...et le sourire en coin

...il allait défier la pesanteur. Mais revenons quelques jours plus tôt. Môssieur s'était embrouillé avec sa concierge...Madame MILLETURLUT (se prononce comme la vie est une lutte, même une turlutte). Elle lui avait fait une scène de ménage...On l'avait entendue, comme le gaz à tous les étages, lui hurler son amour...: "VOUS ETES UN SUPPORTABLE CHIC !!!!"...le menaçant même de ne plus jamais balayer devant sa porte...En fait, elle n'appréciait pas...

La morosité était là et bien là, "M" la maudite, et guettait CHIC dans un coin, sournoise, prête à lui coller non pas un pruneau dans l'buffet mais un chewing-gum aux baskets. Pourtant, CHIC avait toujours eu une certaine tendresse pour les vieilles putes. Désormais, il ne pouvait plus l'ignorer. Ce matin là.....

«Viens avec moi si tu veux vivre»...houla...c'est dans Terminator II ça...terminator...et pourtant, c'était un bon début...