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Affichage des articles du avril, 2012

CHIC, allait-il continuer de ramer dans cette galère, allait-il inventer la voile ou attendre que le vent tourne...FICELLE trébucha derrière lui...

LE STYLE : "Bon...CHIC...tu m'as fait aller chercher FICELLE et elle te prenait dans ses bras tendrement...Après, retour en arrière...tu en es où dans ton escalier ? Je te signale que tu es en train de remuer ton café mais tu n'as pas mis de sucre dedans...". Le sucrier avança tout seul vers CHIC....

Après PINOCCHIO, La MILLE n'avait plus aimé d'autre homme...CHIC, au début, ne comprenait pas pourquoi ce petit bout de femme, à l'air pourtant si sévère, avait presque toujours quand elle lui parlait, les yeux rouges, et des trémolos dans la voix...Et à chaque fois, il avait envie de la prendre dans ses bras...

PINOCCHIO avec l'accent, comme ils l'appelaient, avait fait ses classes tout gamin dans le milieu du Paris des années quarante...un dur au coeur tendre quand même, mais une erreur de casting qui lui avait coûté la vie....

Mettez-vous à sa place. Même de dos, lorsqu'elle l'avait aperçu, CHIC, futur locataire du logement qu'elle louait, elle avait cru voir un revenant. La même façon de bouger, la même implantation de cheveux, la même nuque, les mêmes épaules....les mêmes fesses. Lorsque CHIC s'était retourné, La MILLE avait lâché son trousseau de clefs. Le hasard lui en avait livré un tout neuf, aussi jeune que quand son "défunt mari était parti"...Mais le mari de Madame MILLETURLUT était à l'opposé de CHIC...

On a tous ressenti un jour cette sensation, comme une impression de déjà vu, quelque chose dans le regard, quelque chose de familier. Pour la MILLE, il n'y avait aucun doute, CHIC avait au moins, il y a longtemps, appartenu à la même tribu...

FICELLE et sa maman le suivirent...du regard seulement, la main de La MILLE retenant sa fille. Mais les filles sont comme ça, personne ne pouvant plus rien pour CHIC, FICELLE s'accrocha...elle disparut avec lui derrière la porte...

Barbara détestait les ascenseurs...Elle prenait toujours l'escalier de secours...tout comme CHIC, quand les mots ne venaient plus...

CHIC vit le baiser de FICELLE s'envoler, et se transformer en bisou sur la joue de La MILLE...Ce n'était pas le moment de partir à la chasse aux papillons. Et puis le fantôme de Barbara ressurgit, là, au rez de chaussée

La MILLE qui aimait beaucoup Barbara, était la maman de FICELLE. Pas étonnant que FICELLE sache faire le ménage dans sa vie et dans la tête des ELOIS ou des MORLOCKS.

C'était La MILLE. Elle ne fit pas attention à FICELLE...sans doute une autre des rencontres amoureuses sans lendemain de CHIC, pour lesquelles elle n'avait aucune sympathie.

Ils allaient s'embrasser lorsque la porte s'ouvrit.

CHIC eut l'impression d'être tout nu...ou d'avoir oublié sa serviette...ou d'être en face de FICELLE, avec un maillot de bain à une pièce trop serré...

Dans l'ascenseur, CHIC : "Merci pour mes clés...c'est très gentil, je ne sais pas comment j'ai pu les oublier sur ma porte". FICELLE sourit. CHIC croyant comprendre : "Mon cas est désespéré......n'est-ce pas ?" FICELLE : "Au contraire..."...son regard se posant sur les lèvres de CHIC, et déclenchant l'ouverture accidentelle des deux airbags "de dedans la tête de CHIC"...

Alors le hasard perdit patience et ne prit pas l'escalier mais l'ascenseur.

Les portes de CHIC et FICELLE se faisaient face. Celle de CHIC ne supportait plus de rester plantée là. Celle de FICELLE n'osait pas encore s'ouvrir...

CHIC avait pris trop de coups pour ne pas perdre ce combat. Il tomba...sous le charme de FICELLE.